Louis et Emeric présentent l'écoquartier de Bonne (Grenoble)
Découvrez-ci dessous le compte rendu de visite réalisé par Louis et Emeric. Vous pouvez également télécharger au format pdf celui de Tugce et Floriane.
Vendredi 28 mars, avant de découvrir le musée de la Révolution à Vizille, nous avons visité un éco-quartier, à Grenoble. Située sur 8,5 hectares au cœur de Grenoble à l'emplacement d'une ancienne caserne militaire, la Caserne de Bonne, lancée en 2003, fut le premier éco-quartier à voir le jour en France. En 2009, le ministère de l'environnement lui avait attribué le prix du meilleur éco-quartier. La caserne de Bonne, comme tous les éco-quartiers est censée s’appuyer sur les trois piliers du développement durable : l’écologie, le social et l’économie. Dans cet article, nous allons nous concentrer essentiellement sur le volet écologique.
Comme nous l’a expliqué notre guide, tous les bâtiments du quartier sont des BBC ; des Bâtiments de Basse Consommation. Ils sont donc très économes en énergie (environ 42,5 kWh/m2/an). Les murs sont équipés d’une isolation renforcée à l’extérieur et les fenêtres possèdent toutes un double, voire même un triple vitrage (vitrages séparés par un gaz neutre pour empêcher la chaleur de sortir et le froid d’entrer). De plus, on retrouve sur les toits, de nombreux capteurs solaires thermiques, permettant de chauffer l’eau des appartements. Outre ces capteurs, de nombreux panneaux photovoltaïques ont été installés pour recevoir les rayons du soleil et fabriquer de l’électricité ; ces derniers ont également été installés sur des lampadaires (voir photo ci contre). Il y a aussi dans certaines habitations des chaudières à cogénération (gaz-électricité), ce qui permet de valoriser l’énergie produite. Certains bâtiments font également appel à l’énergie géothermique : des machines pompent l’eau de la nappe phréatique pour rafraichir ou réchauffer l’air des habitats. C’est notamment le cas du bâtiment de bureaux "Bonne Energie" (photo ci-contre). De plus, il ne dispose pas de chauffage, ni de climatisation, les fenêtres sont fermées le soir (pour garder la chaleur ou le frais suivant les saisons), une ventilation à double flux à été installée et la construction ne consomme que 27 kWh/m2/an.
Nous avons également pu observer, que des toitures végétalisées ont été plantées notamment sur le centre commercial. Notre guide nous a expliqué que les immeubles n’était pas très hauts (entre 4 et 7 étages) et compacts ; il y a ainsi moins de perte d’énergie. Selon elle, cet éco-quartier respecte largement les objectifs fixés en termes de consommation d’énergie (42,5 kWh/m2/an) ; mais après des recherches sur internet, nous avons trouvé une étude, réalisée par le bureau d'études Enertech, montrant que les objectifs initiaux ont été dépassés de 5 % à 70 %.
Enfin, nous avons pu visiter deux des trois grands jardins publics, qui composent 40% de la surface totale de l’éco-quartier. Ces parcs regroupent 200 arbres et de nombreux plans d’eau.
Pour conclure, nous avons trouvé ce quartier très joli, notamment grâce à l’architecture qui allie construction récentes et bâtiments plus anciens qui ont été rénovés. Au niveau de l’écologie, la caserne de Bonne semble réunir toutes les conditions faisant d’elle un véritable éco-quartier. Toutefois, l’étude menée par le bureau d'études Enertech nuance quelque peu la bonne impression laissée par cette visite.
Louis et Emeric, élèves de 2nde3
Compte rendu de Tugce et Floriane