Super 8 passe à table !
S’initier au montage vidéo de manière ludique et intuitive, c’est exactement ce qu’ont pu faire les élèves de Super 8, l’atelier audiovisuel du lycée Jacob Holtzer, ce mardi 12 février.
C’est grâce au service médiation de la Cinémathèque de Saint-Etienne qu’ils ont pu découvrir le fonctionnement de la table MashuUp mais aussi la manipuler pour leur plus grand plaisir.
La table Mashup : un outil qui révolutionne le montage
Créée par Romuald Beugnon, cet outil révolutionne le montage vidéo et connaît un succès grandissant. Les élèves ont à leur disposition un corpus de cartes ; chaque carte représente des sons (musique, bruitage) ou de courtes séquences vidéos. Il leur a donc suffi de sélectionner leurs images et de les poser sur la table pour voir sur grand écran et en dolby surround le résultat ; Plus besoin d’interface d’ordinateur (en apparence) et de logiciel de montage : les élèves laissent aller leur créativité en choisissant les images et les musiques, en mélangeant et en mixant , en ajoutant leur voix.
Un moment collaboratif et constructif
C’est donc par petite équipe de 4 élèves que nos apprentis monteurs se sont saisis de l’outil : il a fallu faire des choix et définir ensemble les images et les sons à associer mais aussi l’ordre dans lequel tout cela devait s’enchaîner.
Corentin, Théo, Tanyel et Quentin ont réalisé un film surréaliste où un singe s’évertue à laver minutieusement un chat siamois. Cassandre, Nina, Enric et Noah , quant à eux, nous ont présenté un film où chaque membre d’une famille s’adonne à ses loisirs quotidiens sous le regard consterné de la grand-mère. Enfin Bastien, Gabriel, Louisa et Tristan nous ont transporté dans un rêve spatial.
Les élèves réagissent
Le groupe Corentin, Théo, Tanyel et Quentin : « C’était très marrant de mixer le son et les images ; ça stimule l’imagination ; on n’a pas vu le temps passer et on aurait pu y passer la journée sans se lasser.»
Le groupe Cassandre, Nina, Enric et Noah : « C’est moins contraignant qu’un montage sur PC ; si c’est plus simple de travailler avec une banque de données c’est aussi plus difficile d’associer les images ou le son car on ne les a pas tournés. C’est très facile de mixer le son, la musique et c’est très intuitif. »
Le groupe Bastien, Gabriel, Louisa et Tristan : « C’est à la fois drôle et complexe, surtout lorsqu’il s’agit de gérer les sons sur les successions de plans rapides. Le doublage a aussi été difficile pour nous : il fallait vraiment être synchronisé et se caler sur les images. »
Cet atelier, riche d’enseignements, a permis aux élèves de mieux appréhender le montage. Ils auront très vite l’occasion de retourner sur le banc de montage pour finaliser cette fois-ci les films dont ils viennent d’achever l’écriture et le story-board…
Découvrez l'article publié dans l'édition Ondaine du Progrès le 15 février 2019