Psychose, une histoire effrayante
Lou et Melissa nous livrent leurs impressions sur Psychose d'Alfred Hitchcock, film visionné dans le cadre du dispositif Lycéens et Apprentis au Cinéma.
Dans le cadre de lycéens au cinéma, nous sommes allés voir le film Psychose, un film d’Alfred Hitchcock réalisé aux États Unis en 1960. Ce film mêle horreur, enquête policière et suspens. Alfred Hitchcock s’inspire du roman de Robert Bloch qui lui-même s’est inspiré d’un tueur en série nommé Ed Gein.
Il a été tourné en noir et blanc, ce qui rend le film d’avantage angoissant et qui accentue la folie du personnage de Norman Bates.
Nous avons aimé le suspens que provoque le MacGuffin (élément en apparence important pour faire avancer l’histoire mais qui s’avère secondaire), qui au final n’a aucun rapport avec l’intrigue. En effet, on nous fait stresser dès le début avec l’argent volé par Marion Crane alors que ce facteur n’a aucun impact sur l’histoire principale. Nous avons également aimé l’intrigue en elle-même, car nous nous sentons impliqués dans l’histoire, surtout grâce à la façon dont la caméra filme les actions. Aussi, lorsque Marion se fait poignarder, on découvre que c’est la mère de Norman la meurtrière. Mais plus tard, on apprend que celle-ci est morte il y a 10 ans. Cet élément fait qu’on s’accroche au film pour enfin découvrir la vérité. Nous avons aussi apprécié les décors. Alfred Hitchcock s’est inspiré du tableau House by The Railroard fait par Edward Hooper en 1925 pour créer la maison de Norman et sa mère. Cette maison nous fait vraiment penser à une maison hantée, sombre et qui cache des choses troublantes. Un mystère plane autour de cette maison, car on ne nous dévoile pas trop l’intérieur ni ce qui s’y passe. Cela augmente le suspens.
Le générique du film
Cependant, nous avons trouvé dommage que l’actrice principale soit tuée seulement au bout de 35 minutes environ. Effectivement, cela nous a surpris qu’un personnage qui semblait important ne fasse plus d’apparitions dans la suite du film. Aussi, on peut dire que les circonstances dans lesquelles elle s’est fait assassiner nous ont fait froid dans le dos. Cette scène nous a un peu effrayées. On peut dire merci à la censure, qui nous a évité des visions d’horreur. Pourtant, nous trouvons tout de même un inconvénient à la censure. Lors des meurtres, on ne voit pas bien l’action se dérouler ni les dégâts causés aux victimes. C’est peut-être le seul bémol.
Pour finir, le dénouement nous a vraiment surpris. On nous dévoile enfin toute la vérité effrayante sur cette affaire. Voir le squelette de la vraie mère de Norman nous a provoqué des frissons. Et la chute nous a plu, car le fait que le personnage de Norman ait deux personnalités rajoute de l’épouvante et de l’horreur à cette histoire.
En conclusion, nous avons apprécié ce film, même si désormais, nous n’irons plus jamais dans un motel ayant un propriétaire douteux ou alors prendre notre douche seule chez nous.
Lou et Melissa (2nde4)