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Ce blog pédagogique d'histoire-géographie et d'éducation morale et civique (E.M.C.) tire son nom d'un terme issu du parler gaga (le parler stéphanois) ; le cafuron (window in english !) est une lucarne ou un oeil de boeuf éclairant un réduit. Ce blog s'adresse tout autant aux élèves du lycée Jacob Holtzer (Firminy- Loire) qu'à un public plus large. Bonne visite !

31 Mar

Érasme, prince des humanistes

Publié par Louis BRUN  - Catégories :  #seconde

Exercice 1. Érasme, prince des humanistes

 

1. A l’aide du document et de la carte p. 140, relevez les éléments qui montrent qu’Erasme est un humaniste. Répondez en reproduisant et complétant le tableau ci-dessous.

2. A l’aide du document 1 et de la carte 140, indiquez les villes et les pays où Erasme a vécu où séjourné et montrez qu’il se sent profondément européen. En confrontant la carte p. 140 et la carte 2 p. 136, Indiquez la particularité des pays et des villes fréquentés par l’humaniste

3. Identifiez les humanistes qu’Erasme a rencontré au cours de ses voyages et avec qui il a échangé une correspondance intense

4. Montrez et expliquez l’intérêt qu’Erasme porte à l’Antiquité et aux textes chrétiens (documents 1 et 2 p. 140-141)

6. Indiquez les facteurs qui ont permis aux idées d'Érasme et des autres humanistes de se diffuser rapidement (documents 1 et 2 p. 140-141)

7. A partir du travail sur Erasme, rédigez une réponse argumentée dans laquelle vous expliquerez ce qu'est un humaniste du XVI siècle.

Idée

Eléments de la biographie

Un membre du clergé

 

 

Un érudit, un savant

 

 

 

Un enseignant et un pédagogue

 

 

 

Un humaniste chrétien préoccupé de questions religieuses

 

Un humaniste civique qui a réfléchi sur la question politique

 

Un écrivain engagé

 

 

Un homme qui se sentait européen.

 
Desiderius Erasmus, peinture de Hans Holbein le Jeune.

Desiderius Erasmus, peinture de Hans Holbein le Jeune.

Document 1 : Erasme, le prince des humanistes 

 

Entre 1466 et 1469 : naissance à Rotterdam, deuxième fils d’un prêtre et de la fille d’un médecin.

1478-1480 : études à l’école des Frères de la Vie commune à Deventer, un des premiers foyers humanistes des Pays-Bas où on enseigne la Bible et les auteurs païens de l’Antiquité.

Vers 1480 : orphelins, ses tuteurs l’envoient au couvent des chanoines augustins de Steyn. Vie d’étude (il dévore les auteurs classiques latins), de méditation et d’écriture (poèmes en latin). Il prend le nom de Desiderus Erasmus Roterodamus (en grec, erasmos signifie l’aimé).

1488 : il devient moine augustin.

1492 : après avoir été ordonné prêtre, il est appelé comme secrétaire par l’évêque de Cambrai qui cherchait un bon latiniste pour l’accompagner dans un voyage en Italie.

1495-1499 : il part en France pour préparer le doctorat de théologie à la Sorbonne (Paris). Il travaille comme précepteur pour vivre, publie des manuels scolaires et se lie d’amitié avec de nombreux hommes de lettres qui resteront ses correspondants toute sa vie.

1499-1500 : séjour en Angleterre : Oxford, Cambridge et la cour du Roi. Se lie d’amitié avec Thomas More.

1500 : de retour à Paris, il publie ses Adages, pour enseigner la belle langue latine et la morale aux enfants. A Anvers, il publie l’Enchiridion militis christiani (ce qui signifie à la fois le manuel et le poignard du soldat chrétien), ouvrage de piété où il insiste sur l’importance de l’étude de l’Ecriture Sainte et prône une relation directe entre l’homme et Dieu.

1504 : il commence un travail de 12 ans pour traduire le Nouveau Testament en comparant des textes latins, grecs, hébreux et araméens.

1506 : après un séjour en Angleterre, il publie à Paris des traductions en latin d’auteurs grecs.

1506-1509 : il entreprend le voyage en Italie dont il rêvait depuis toujours : Turin, Venise (où il approfondit sa connaissance du grec et fréquente les intellectuels qui se réunissent chez l’imprimeur Manuce), Bologne, Florence, Padoue, Sienne et enfin Rome (où il se lie avec des cardinaux dont le futur pape Léon X et observe, avec ironie, la cour pontificale).

1509-1514 : par les Alpes, Strasbourg, le Rhin et Anvers, il rejoint l’Angleterre où il enseigne et écrit L’Eloge de la folie, se moquant avec ironie des défauts de ses contemporains.

1514 : après un bref séjour à Louvain, il se rend en suisse, à Bâle, où il est accueilli comme la « lumière du monde », pour y rencontrer le grand imprimeur Froben qui publie en 1516 sa traduction du Nouveau Testament.

1516 : retour aux Pays-Bas comme conseiller du futur Empereur Charles Quint. Il publie L’Institution du prince chrétien où il affirme que le bien commun doit être la préoccupation d’un bon prince et expose ses idées pacifistes.

1517 : le pape Léon X le libère entièrement de ses obligations de moine.

1517-1521 : séjour à Louvain, il participe à la création du « collège trilingue » (latin, grec, hébreu)

1521-1529 : retour à Bâle, il publie beaucoup, surtout des écrits contre Luther comme, en 1524, Le Libre arbitre ; il reste fidèle à l’Eglise catholique.

1529-1535 : il quitte Bâle acquise à la Réforme pour Fribourg en Brisgau dans l’Empire germanique et travaille beaucoup : nouvelle édition du Nouveau Testament, ouvrages de piété...

1535 : il revient à Bâle, très malade et y meurt le 12 juillet 1536.

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