L'Allemagne et Berlin, enjeux de guerre froide
(article réédité, première publication le 02 mars 2010)
Module
L’Allemagne et Berlin, enjeux de la guerre froide ?
Exercice 1. L’Allemagne et Berlin au cœur de la guerre froide (1945-1962)
1. A l’aide de la carte 3 p. 45 rappelez quel est le sort de l’Allemagne et de Berlin au lendemain de la guerre ? Quelle attitude adopte respectivement les alliés à l’égard du pays vaincu ? Quel évènement provoque la rupture entre les deux grands ? (Paragraphe A p. 44)
2. A l’aide du paragraphe A p. 44 et du document vidéo 1 (actualités françaises du 15 juillet 1948), dites comment se déroule la crise (décision prise par les soviétiques, réaction des Occidentaux, conséquences politiques de la crise)
3. Quand est construit le mur de Berlin ? Par qui ? Dans quel but ? Que symbolise-t-il ? (Document vidéo 2. [Les Actualités Françaises - 23/08/1961] et document 4 p. 59)
Exercice 2. Berlin de la détente à la chute du mur (1962 -1990)
1. Montrez que les relations entre les deux Allemagne se normalisent durant la période de détente (document 1 ci-dessous et document 5 p. 59)
2. En quoi l’arrivée au pouvoir de Gorbatchev en URSS va favoriser l’effondrement du mur ? (document vidéo 3 : Midi2, 11 novembre 1989)
3. Comment évoluent l’Allemagne et les relations Est-Ouest après la chute du mur ? (chronologie et manuel p. 94, 95)
Bilan : En quoi la division de l’Allemagne est-elle révélatrice de la guerre froide ?
Les élèves absents peuvent télécharger la correction en cliquant ici.
vidéo 1 (actualités françaises du 15 juillet 1948)
vidéo 2 (actualités Françaises du 23 août 1961)
vidéo 3 (Midi2, 11 novembre 1989)
Document 1. L’Ostpolitik : La RFA retrouve une place au cœur de l’Europe
« Le chancelier fédéral Adenauer a pu achever un premier grand chapitre : l’entente et la coopération confiante. Il nous restait à nous attaquer à la tâche suivante, à la deuxième partie, non moins importante de cette œuvre : la réconciliation avec les Etats voisins de l’Est et une coopération avec tous les pays européens, qui dépassent le conflit est-Ouest et s’y superpose. (…)
Reconnaître des frontières existantes ne signifie pas qu’on veuille les cimenter. Renoncer à l’emploi de la force ne signifie pas qu’on renonce à lutter pour obtenir des facilités sur le plan humain et la réalisation des droits de l’homme. Mais il est seulement possible de faire prendre une meilleure tournure à certaines réalités lorsqu’on les a reconnues comme telles. […] »
Willy Brandt (1) , discours prononcé lors de la remise de son prix Nobel à Stockholm,
12 décembre 1971
1. ancien maire de Berlin, il est nommé chancelier de la RFA en 1969